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Quand je me suis lancée en affaires, bien des peurs sont apparues et beaucoup de questionnements ont refait surface. J’ai pris le temps de suivre une formation sur le démarrage d’entreprise, de rencontrer des entrepreneurs, de lires des livres, d’écouter des conférenciers, de demander conseils. Au fil des années, j’ai suivi bien des cours dont l’Académie Zéro Limite et dû faire face à bien des blocages, bien des résistances de ma part, bien des mécanismes de défense dont je ne soupçonnais pas l’existence! Et vous, qu’est-ce qui vous empêche de vous lancer et de réussir?
La peur de manquer d’argent
C’était une très peur pour moi parce que j’étais seule pour payer ma maison. Mes enfants comptaient sur moi. La pression m’apparaissait énorme et, n’étant pas d’un naturel vendeuse, je doutais de ma capacité à trouver des clients et à «closer» des ventes! J’avais rédigé mon plan d’affaires, mais comme un plan d’affaires, ce sont des prévisions et non des données réelles, je doutais tout de même de mon potentiel. Encore un fois, j’ai demandé de l’aide pour passer par-dessus ce doute constant.
La peur du jugement
La réaction de mes amis proches et de ma famille a été encourageante. Plusieurs me voyaient entrepreneure avant que je ne veuille bien admettre cette firme intérieure. Le jugement est plutôt venu de gens qui me connaissaient et qui avaient, eux, un salaire important et surtout un fonds de pension alléchant. Ils ne comprenaient pas mon choix. En fait, certains me trouvaient folle. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux ont perdu leur emploi en raison de coupures massives…
La peur de ne plus avoir de vie
J’avais vu bien des entrepreneurs qui passaient leurs soirées et leurs fins de semaine à travailler. Je ne voulais pas vivre ça et encore moins le faire vivre à mes enfants. Étant persévérante et travaillante, j’ai dû apprendre à mettre des limites pour décrocher et me ressourcer. Sinon le travail devenait vite envahissant. Il m’arrive encore souvent de travailler à des heures inhabituelles pour les autres. J’ai appris avec le temps que certaines tâches s’accomplissent plus rapidement quand elles suivent mon bio-rythme et non le rythme que la société voudrait que je suive!
Conclusion
Aujourd’hui, je réalise le chemin parcouru. Et parfois même je me le rappelle. Quand je vois la tâche colossale que j’ai devant moi, je me remémore d’où je viens. Je constate alors que j’ai une grande capacité de résilience. C’est un atout à considérer!
Suggestion de lecture : Les 8 étapes vers votre potentiel infini
Namaste!!!
Annabelle Boyer, CRHA, M.Sc. Administration, synergologue, génagogue